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L'actu du moment…

30, 31 janvier
1er février,

le Palais des congrès d'Arles
accueille
la foire d'Arles

150 exposants présents

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Le Réseau


Mission de communication
confiée par la Chambre
de Commerce et d'Industrie
du Pays d'Arles.
Ce blog est développé
par et à l'initiative de l'agence

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 09:47
Liste des projets par ordre décroissant d'investissement :


Le Plan Rhône, à Arles, 1500 millions d'euros

Il s'agit d'un projet global de développement durable, dont les 3 axes sont :
-          concilier la prévention des inondations avec les pressions du développement en zone inondable,
-          respecter et améliorer le cadre de vie des habitants,
-          assurer un développement économique de long terme à ce territoire stratégique

6 mars 2006 : approbation en CIACT (Comité Interministériel d'Aménagement et de Compétitivité des Territoires), validité du plan : 2015


Contournement autoroutier d'Arles, 470 millions d'euros

Aménagement entre les péages d'Arles et Saint-Martin de Crau, dont 13 km pour le contournement de l'agglomération.
Réunions par secteurs géographiques.


Ateliers ferroviaires d'Arles, 22 millions d'euros

Le site des anciens ateliers ferroviaires d'Arles a été classé Grand Projet d'Intérêt Régional par le Conseil Régional PACA.
Aménagement et requalification en cours dans la partie ouest, (la partie est accueille déjà un pôle d'excellence universitaire de l'image).


Prolongement de la Rocade Est d'Arles, 16,50 millions d'euros

Il s'agit de l'extension des travaux effectués en 1993 entre la RN 113 et la RD 17 au pont des Moines. La Ville a obtenu que l'ouvrage soit érigé en digue de protection contre les crues.
9 juin 2006 : DUP - 2009 : mise en service.


Sud Céréales, 12 millions d'euros

Construction d'une usine d'étuvage et transformation de riz.


Port de plaisance, à Arles, 6,70 millions d'euros

Implantation d'un port de plaisance à l'entrée du canal de Arles à Bouc.
Projet de 600 anneaux.
La partie Sud de la la ville, historiquement zone industrielle, a désormais vocation à accueillir des activités mixtes : ensemble de services avec commerces, restauration. Le canal pourrait regagner l'intérêt perdu au profit du chemin de fer.
Installation d'un chantier naval et autres équipements.


Willemin, à Arles, 2 millions d'euros

Construction d'une concession auto et camion de 8000 m² - Arles.


Epur Nature, Sogea Masoni, à Salin-de-Giraud, 1,30 millions d'euros


Construction d'une station d'épuration non polluante (2200 EH), par filtres plantés de roseaux.


Modernisation, à Arles, 1,19 millions d'euros


Achat de matériel de manutention, amélioration du stockage, mise aux normes ISPS.
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 01:00
Découvrez la dynamique économique du Pays d'Arles
et de ses 36 communes




Le Pays d'Arles est une région de contrastes. Géographiques notamment, mais aussi économiques.

La diversité de ses activités économiques ne fait pas d'elle une région d'excellence dans un domaine particulier… Cela crée a contrario une idée de faiblesse en terme de notoriété identitaire économique.
Or il peut indéniablement s'agir d'une force, et même d'un atout.

En effet, terre d'accueil de plus de 7000 entreprises industrielles et commerciales exerçant dans des domaines d'activité divers, il s'agit d'un lieu d'équilibre, solide.


Il y a l'agriculture bien sûr, avec par exemple toutes les activités atour de l'olive, mais il y a aussi beaucoup d'industries et de services, soutenus par un environnement et des infrastructures favorables et par des structures d'aide territoriales.

Les entreprises du Pays d'Arles sont pour la majorité de petites structures, de moins de 10 salariés, qui côtoient quelques dizaines d'entreprises parfois leaders nationaux ou même internationaux.

Les principaux pôles de compétence (il y en a bien sûr d'autres) illustrant la diversité de l'économie du Pays d'Arles sont :

-    L’agro-alimentaire
-    La logistique
-    La chimie
-    L’emballage
-    Le travail des métaux
-    Les arts et cultures numériques
-    Le tourisme

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 00:00






Camargue, Alpilles, Crau, Montagnette, Val Durance...

Des noms magiques. Et au fond, c'est ça. La géograhie nous a gâtés. La mer Méditerranée, le Rhône, la Durance, les canaux, les étangs, les plaines, la petite montagne... tout y est. Imaginez tous les mots natifs de ce territoire qui sonnent aux quatre coins du monde et toutes nos villes et nos villages qui, malgré leurs particularismes si fièrement défendus, forment un Pays solidaire…

L'arrondissement d'Arles compte 36 communes…

Alleins / Arles / Aureille / Barbentane / Boulbon / Cabannes / Châteaurenard / Eygalières / Eyguières / Eyragues / Fontvieille / Graveson / Lamanon / Le Paradou / Les Baux-de-Provence / Maillane / Mallemort / Mas-Blanc des Alpilles / Maussane-les-Alpilles / Mollegès / Mouriès / Noves / Orgon / Plan d'Orgon / Port Saint-Louis du Rhône / Rognonas / Saint-Andiol / Saint-Etienne du Grès / Saint-Martin de Crau / Saint-Pierre de Mezoargue / Saint-Rémy de Provence / Saintes-Maries de la Mer / Sénas / Tarascon / Vernégues / Verquières


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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 15:00
36 communes, dont 4 de plus de 10 000 habitants.

180 948 habitants en 1999, soit 9 141 habitants de plus qu'en 1990 (+ 5,3 %).

Une densité plus faible que la moyenne nationale : 79 habitants/km² contre 361 habitants/km² pour le département des Bouches-du-Rhône, 144 habitants/km² pour la région Provence-Alpes-Côte d'azur et 95 habitants/km² pour la France.




Premiers résultats du recensement annuel 2004
Arles, capitale de notre territoire : une évolution historique !

Les premiers chiffres de l'INSEE, issus de l'enquête de recensement réalisée au début de l'année 2004, font apparaître qu'Arles a gagné 2587 habitants ! La population d'Arles est estimée en janvier 2004 à 53 100 habitants, soit en évolution de 5,1 % par rapport au recensement de 1999.
Arles a inversé la tendance, puisque la ville avait perdu 1545 habitants entre les deux précédents recensements. La population arlésienne était passée de 52 058 en 1990 à 50 513 en 1999.
Si, pour l'instant, cette estimation de population n'a pas de valeur juridique - il faut attendre fin 2008 pour obtenir la population légale authentifiée par un décret - il n'en demeure pas moins une illustration de l'attractivité d'Arles.
Le nombre de logements augmente lui aussi, passant de 23 750 en 1999 à 24 666 en 2004. On notera également une augmentation du taux de résidence principale, qui atteint 90,9 % début 2004. Ce taux avait baissé de pratiquement 3 points entre 1990 et 1999.

 
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 15:00

Un positionnement géographique favorable au développement économique…
Le Pays d’Arles constitue un “épicentre logistique”, à la croisée de deux axes particulièrement toniques sur le plan économique : l’axe est-ouest (clé de voûte de l’Arc Latin) et l’axe nord-sud (un vaste espace situé au débouché de la vallée du Rhône et présentant une ouverture sur la mer). Il est situé au coeur de la plus grande mégapole du sud européen, à proximité de grandes villes dont le rayonnement n’est plus à démontrer : Marseille, Aix-en- Provence, Montpellier, Nîmes, Avignon…


Valorisé par des infrastructures de qualité…
C’est évidemment un impératif pour les activités ayant recours à des opérations de logistique (filières Logistique, Chimie, Travail des métaux, Agroalimentaire…). Mais cela offre un réel confort de vie professionnelle à tous ceux qui ont fait le choix d’entreprendre en Pays d’Arles.

Le Pays d’Arles jouit en effet d’une desserte routière et autoroutière optimale. Un “plus” pour tous ceux qui souhaitent gagner du temps en trajet et se déplacer facilement dans leur activité. Nord, est, ouest… tous les grands autoroutes du sud de la France se “rejoignent” en Pays d’Arles.

Parallèlement, le TGV Méditerranée, inauguré en juin 2001, représente un facteur d’attractivité durable. La nouvelle liaison rapide avec le nord de la France constitue un argument fort auprès des cadres et des dirigeants d’entreprises. Elle a permis un désenclavement “psychologique” du sud de la France. Le TGV a donné naissance à un mode de raisonnement différent chez ces “nouveaux cadres” : il est désormais possible de travailler dans le sud de la France, sans être coupé du nord, notamment de Paris. Signalons que la nouvelle gare Avignon TGV se situe à la “frontière” du Pays d’Arles (à 15 minutes de Tarascon et Saint-Rémy de Provence et 30 minutes d’Arles).

Le port fluvio-maritime d’Arles est l’unique port fluvial de l’axe rhodanien à pouvoir accueillir des navires de gros tonnage (3 500 tonnes, en raison des conditions de navigation exceptionnelles jusqu’à Arles). De plus, il est véritablement quadrimodal (route, fer, fluvial, fluvio-maritime), ce qui constitue un atout exceptionnel pour nombre d’entreprises du Pays (tout comme la proximité du Port Autonome de Marseille, 1er port français et de Méditerranée et 3e port d’Europe et le développement de la plate-forme portuaire Distriport qui est dotée d’une excellente desserte ferroviaire).

Le Pays d’Arles n’est pas doté d’un aéroport de grande envergure. Par contre, l’aéroport Marseille-Provence (2e aéroport français en fret, disposant de 3 gares de fret ainsi que de 5 plates-formes de fret express, 3e aéroport français en passagers, 77 villes desservies, 26 compagnies aériennes régulières, 30 vols quotidiens pour Paris) se situe à deux pas, tous comme ceux de Nîmes, Avignon et Montpellier.

Quant au fret ferroviaire, on notera la proximité de la gare de triage (centre d’éclatement) de Miramas. Elle constitue une véritable plaque tournante du réseau ferré régional : plus de 1 300 wagons y sont traités chaque jour.


et accompagné d’une offre foncière importante et diversifiée
Plus de 400 ha de zones industrielles sont encore disponibles à Saint-Martin de Crau, Port Saint-Louis du Rhône (Distriport), Arles (site portuaire), Tarascon, Châteaurenard, Lamanon, Maussane-les-Alpilles…

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:50
Le territoire
  • 2 284 km², soit 45 % de la superficie du département des Bouches-du-Rhône.
  • 36 communes, dont 4 de plus de 10 000 habitants.
  • 180 948 habitants en 1999, soit 9 141 habitants de plus qu'en 1990 (+ 5,3 %).
  • Une densité plus faible que la moyenne nationale : 79 habitants/km² contre 361 habitants/km² pour le département, 144 habitants/km² pour la région PACA et 95 habitants/km² pour la France

Intercommunalité

o Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette
o Communauté de communes Rhône-Alpilles-Durance
o Communauté de communes de la Vallée des Baux


La démographie

(source : INSEE – RGP 1990 et 1999)

  •  Arrondissement d'Arles :
    • Population :  ..... ......................180 948 habitants
    • Solde naturel 1990-1999 : ........+ 3 911 habitants
    • Solde migratoire 1990-1999 : ...+ 5 230 habitants
    • Part dans les Bouches-du-Rhône : ..9,86%
  • Intercommunalité :
    • CA Arles-Crau-Camargue-Montagnette (5 communes) :
                    ......................... 75 939 habitants
    • CC Rhône-Alpilles-Durance (10 communes) :
                     ......................... 41 196 habitants
    • CC Vallée des Baux et des Alpilles (10 communes) :
                     ......................... 25 267 habitants 
  • Logements :
    • Résidences principales :  ...... 71 629
    • Résidences secondaires : .........5 320
    • Logements vacants : ................6 585


  • Population active en 1999 : 79 679 (source : INSEE – RGP 1999)
  • L'emploi salarié en 2002 : 34 949 (ASSEDIC – 2002)
  • Taux de chômage (quatrième trimestre 2003) (DRTEFP)
    • Zone d'emploi d'Arles : 12,1%
    • Zone d'emploi de Châteaurenard : 9,4%
    • Zone d'emploi de Fos-sur-Mer : 11,7%
    • Zone d'emploi de Salon-de-Provence : 12,5%
L'activité
  • Agriculture : 4 858 exploitations agricoles en Pays d'Arles en 2000 (Recensement agricole)
  • Artisanat : 3 022 entreprises au 1/1/03 (Inscrites au Répertoire des métiers)
  • Industrie : 1 270 établissements au 1/1/04 (inscrits au Registre du commerce et des sociétés)
  • Commerce : 2 715 établissements au 1/01/04 (inscrits au Registre du commerce et des sociétés
  • Services : 2859 établissements au 1/01/04 (inscrits au Registre du commerce et des sociétés)
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:50



En 1899, un char représentant une locomotive dernier cri se tailla un beau succès lors de la cavalcade (Coll. Michèle Gil)


Durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle,
apparaissent des établissements industriels et artisanaux autour des murailles. Malgré une importante activité portuaire, qui est une des principales ressources de la ville d’Arles, celle-ci n’atteint jamais l’hégémonie de Marseille, sa rivale. Ce n’est donc qu’après une longue période d’adaptation qu’Arles va changer de visage pour amorcer la Révolution industrielle du XIXe siècle.

A partir du milieu du XIXe siècle
La ville n’est plus agrandie mais équipée. On voit s’élever le Théâtre, les Haras, le canal d’Arles à Bouc est creusé, la promenade des Lices aménagée, les Arènes et le Théâtre antique ont été dégagés. A la fin du siècle, le chemin de fer révolutionne l’économie et la physionomie. Notons le percement de nouvelles artères, l’aménagement de deux ponts sur le Rhône, un pour le train en 1850 et l’autre en 1875 pour relier la ville à la rive Ouest du Rhône, à la place du pont de bateaux. L’urbanisation gagne rapidement, en périphérie, par extension de faubourgs et le développement de la ville au Sud du boulevard des Lices, où s’installe une caserne d’infanterie.

Durant la première moitié du XXe siècle
Il se tisse une toile d’araignée de voies ferrées. Le développement d’une banlieue pavillonnaire accompagne l’expansion de la ville d’Arles principalement dans les quartiers de Montplaisir, la cité PLM et le quartier de Chabourlet, des entreprises importantes comme les Constructions Métalliques et les Papeteries Etienne viennent renforcer les emplois des ateliers SNCF. Apparaissent aussi de grands équipements publics comme la Poste, les Finances et la salle des fêtes qui sont installés sur le boulevard des Lices. Après la guerre, le viaduc ferré disparaît, le quartier de la Cavalerie est bombardé puis reconstruit. Nous assistons au développement urbain des périphéries : ZUP, immeubles collectifs, HLM, ZI. Parallèlement à cette extension, la ville prend de plus en plus conscience de la richesse de son patrimoine. Cette prise de conscience aboutit à la création d’un secteur sauvegardé. Par ailleurs, de grandes campagnes de restauration commencent dès 1970 dans les principaux monuments.

Ce texte est extrait de "Arles : histoire et continuité d’un territoire" ont été écrits par : Stéphanie Blanc, Bouzid Sabeg, Odile Caylux, Jean-Maurice Rouquette, Claude Sintès et Marc Heijmans.


Pour en savoir plus
Consultez le site du patrimoine de la Ville d’Arles
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:50

“L’idée que l’on peut sortir des grandes maisons est acquise, mais le fait de se trouver en dehors de Paris paraît encore étrange. Pourtant, à Arles, nous sommes au centre de la Méditerranée, au centre du monde.”
Françoise Nyssen, Éditions Actes Sud


Les entreprises installées sont le reflet de l’attractivité du Pays d’Arles : elles entretiennent un lien fort avec leur territoire et tirent une partie de leur succès de celui-ci. La présence d’entreprises performantes renseigne donc sur les atouts économiques du Pays. De plus, les entreprises déjà implantées constituent un facteur d’attractivité majeur. Elles sont intégrées dans des filières économiques cohérentes, et apparaissent dès lors comme des partenaires potentiels pour les investisseurs.


Les N° 1 mondiaux
• MGP Instruments (instruments de dosimétrie nucléaire défense)
Office Depot (distribution d’articles de bureaux)
Koch Glitsch France, coleader mondial (concepteur de colonnes de distillation)
Papeteries Etienne, filiale d’International Paper, leader mondial (production de papier et de carton)
Conserves de France (conserves de fruits)


Les leaders européens et nationaux
CMP Arles (chaudronnerie lourde)
Guintoli (Travaux publics - terrassement)
Aqualux (équipement de piscines pour les professionnels)
Mareva (produits de traitement d'eau pour piscine)
Richel Serres de France (construction de serres agricoles)
Bigard (agroalimentaire filière viande)
Solvay (production de carbonate de calcium précipité et chimie pharmaceutique)
Tembec (production de pâte à papier)
Asahi Thermofil (thermoplastiques renforcés)
Omya (production de carbonate de calcium)
Sirap-Gema (fabrication de barquettes en polystyrène expansé)
Linpac (fabrication de barquettes en polystyrène expansé)
Aldis Metro (commerce de gros alimentaire)
Creno (commerce de gros de fruits et légumes)
Solvay (fabrication de carbonate de calcium précipité et de principes actifs pour la chimie fine)
Katoen Natie (logistique)
Provençale d’Automation et de Mécanique (conception et fabrication de centres remplissage GPL)


L’export : un filon bien exploité dans le Pays d’Arles
L’export est un moteur de la performance dans le Pays d’Arles. A noter que les entreprises exportatrices sont généralement adhérentes de l’association Procamex qui fédère les entreprises exportatrices du Pays. Il est utile de rappeler que de nombreuses entreprises ont déjà pris cette orientation, et avec succès.

Les plus gros exportateurs du Pays d’Arles
CMP Arles (80 % à l’export), Papeteries Etienne (30 %), Koch Glitsch (70 %), Provençale d’Automation et de Mécanique (90 %), Richel Serres de France (44 %), Harmonia Mundi (20 %), MGP Instruments (60 %), Aqualux (15 %), Mareva (32 %), Solvay (50 %), Vilhet (40 %), BCS (44 %), Tembec (45 %), Asahi Thermofil (55 %), Linpac (25 %)…


Un territoire ouvert et résolument impliqué dans l’économie mondiale
Les capitaux étrangers jouent un rôle certain dans le développement de l’économie du Pays d’Arles. Le caractère exogène du dynamisme industriel rappelle la fonction indispensable de la prospection industrielle. De plus, les entreprises à capitaux étrangers apportent à ce territoire une diversité de culture d’entreprise incontestable, et lui confèrent un état d’esprit ouvert.

• 2 569 emplois industriels liés à la présence de capitaux étrangers, soit 38 % des emplois industriels du Pays
• 31 entreprises industrielles à capitaux étrangers, soit 6 % des entreprises industrielles du Pays
• Parmi les entreprises industrielles de 100 salariés et plus (15), 10 entreprises industrielles étrangères (soit 67 %) comme Solvay, Tembec, SME, Sirap-Gema, Omya, Aldis, Katoen Natie…


Des firmes de grande taille
Le Pays d’Arles n’est pas constitué seulement d’un tissu de PME dynamiques et ouvertes à des marchés de plus en plus mondiaux. Il accueille également de grosses entreprises qui ont trouvé une réponse satisfaisante à la problématique de la main-d’oeuvre lors de leur implantation.

• 57 établissements de 50 à 99 salariés
• 21 de 100 à 249 salariés
• 5 de plus de 250 salariés : Guintoli, Transco et Cie, Imprimerie IPS, Tembec et MGP Instruments
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:40
Une agriculture vivante...


Notre Pays offre une diversité de paysages remarquable. Des plaines de la Camargue et de la Crau aux reliefs des Alpilles, en pleine “lumière”, notre agriculture est riche d'histoire et de traditions. Naturellement, les Grecs et les Romains ont laissé des traces indélébiles. Mais grâce à un formidable travail, commencé depuis plusieurs siècles, de captage et de redistribution des eaux de la Durance et du Rhône, notre Pays est devenu un fournisseur majeur de riz, de fruits et de légumes.

Premier département serriste, premier producteur de légumes et deuxième producteur de fruits, le département des Bouches du Rhône tient une place importante dans l'agriculture française. Un tiers de sa surface est consacré à l'agriculture : fruits et légumes, huile d'olive, vins, miel, fromages, céréales, foin, élevage… et le Pays d'Arles est de très loin le premier "apporteur" du département.

L'agriculture, c'est aussi un savoir-faire, une expérience que les agriculteurs mettent en œuvre pour nous donner des produits de qualité. A l'heure de la banalisation des goûts et sur fond de crise mondiale de la chaîne alimentaire, il est réconfortant de constater qu'il existe d'irréductibles terroirs où se cultive un véritable art de vivre.

Notre Pays est attentif à son agriculture, à ses traditions vivantes, à ses paysages, à son authenticité… Il a le privilège de compter un nombre exceptionnel d’AOC sur son “petit territoire”…

6 Appellations d'Origine Contrôlée et 1 IGP…


• Vins AOC “Les Baux-de-Provence”

En 1995, l’INAO a approuvé définitivement le principe de reconnaissance de l’AOC “Les Baux-de-Provence” pour ses vins rouges et rosés. La surface de production de l’AOC est de 325 hectares. À l’exception de deux vignobles, toutes les exploitations de l’aire d’AOC ont fait le choix d’un mode de culture biologique ou biodynamique. Les vins blancs ne rentrent pas encore dans le champ d’application du décret de l’appellation “Les Baux-de-Provence”. Ils bénéficient actuellement de l’appellation “Coteaux d’Aix-en-Provence”. L’AOC est appliquée à la production des vins rouges et rosés issus de raisins récoltés sur l’aire géographique définie par les huit communes de l’appellation : les Baux-de-Provence, Eygalières, Fontvieille, Le Paradou, Maussane-les- Alpilles, Mouriès, Saint-Étienne-du-Grès et Saint-Rémy-de-Provence.

Les vins rouges doivent provenir de cépages principaux (grenache, syrah et mourvèdre) dont la proportion doit représenter au minimum 60 % de l’encépagement rouge. Les cépages considérés comme accessoires sont représentés par le cinsault, la counoise, le carignan (limités individuellement à 30 %), le cabernet-sauvignon (limité à 20 %). Les vins rosés doivent être issus de cépages principaux (grenache, syrah, cinsault) dont la proportion globale minimale est fixée à 60 %. Les cépages accessoires sont représentés par le cabernet-sauvignon (10 % maximum), mourvèdre, carignan et counoise (30 % maximum). Les vins doivent provenir de raisins de bonne maturité et présenter un titre alcoométrique minimum naturel de 11,5 % avec moins de 3 grammes de sucres résiduels. Les vins rosés doivent être élaborés par saignée de cuve. Les vins rouges doivent faire l’objet d’un élevage minimum de 12 mois. Le rendement maximum est fixé à 50 hl par hectare. La densité minimale à l’hectare doit être de 4 000 pieds avec une distance maximale de 2,50 m entre les rangs. La taille doit être réalisée en cordon de royat ou gobelet avec un maximum de 6 coursons à 1 ou 2 yeux par souche.


Pour toute information :
Syndicat des vignerons des Baux-de-Provence
Mas Carita - Route d'Arles - 13520 Les Baux-de-Provence
Tél. 04 90 54 56 54


• AOC "Huile d'olive de la Vallée des Baux-de-Provence"
• AOC "Olives cassées de la Vallée des Baux-de-Provence"
• AOC "Olives noires de la Vallée des Baux-de-Provence"
Les trois Appellations d’Origine Contrôlée “Vallée des Baux-de-Provence” pour les Olives cassées, les Olives noires piquées et l’Huile d’olive ont été obtenues le 31 août 1997, démontrant ainsi la pure typicité des fruits des oliviers de nos Alpilles.

La Vallée des Baux-de-Provence est par excellence la terre de l’olivier. Elle offre l’un des plus saisissants paysage oléicole du midi, dominé par la Cité baussenque, un des “Plus Beaux Villages de France”.

Les couches géologiques de ce bassin de production, centré sur une douzaine de communes, sont très variées. Elles confèrent à l'huile d'olive de la Vallée un large éventail de saveurs, d'autant plus étendu que cette huile correspond à un assemblage variétal. La Vallée des Baux de Provence bénéficie également du label Site Remarquable du Goût décerné par le Conseil National des Arts Culinaires, grâce aux produits de son oliveraie.

Il n'y a pas une huile d'olive de la Vallée des Baux de Provence, il y a des huiles d'olives, des crus différents d'huile d'olive comme il y a des crus différents de vin.
La spécificité de l'huile d'olive de cette appellation est qu'elle provient d'un assemblage de variétés d'olives : la salonenque  également préparée en olive cassée, la béruguette, la verdale et la grossane. C'est l'assemblage subtil de ces variétés, propre à chacun des mouliniers, qui offre aux huiles toute une palette de saveurs.

Les Salonenques et Beruguettes, olives vertes cassées aromatisées au fenouil, sont uniques dans l’expression de “saveur de Garrigue”. Les Grossanes marient ardence et arôme de Provence dans un fruit mûr. L’Huile d’olive, expression finale de l’olivier, est le pur concentré d’un savoir-faire, d’un terroir et des goûts et parfums de nos Alpilles. Une Huile d’Olive AOC Vallée des Baux-de-Provence se caractérise par la variante “fruité vert” aux arômes d’artichaut cru, de foin coupé, d’herbe mouillée, de thym, de tomates, d’agrumes, d’amandes amères, de bananes fraîches, de pommes vertes... et la variante “fruité noir” aux arômes de champignons, de truffes, d’artichauts cuits, de tomates confites, de fruits rouges, d’olives noires, de poivrons, d’amandes, de dattes, de noisettes, de cacao, de pain grillé, de beurre, de patisserie, de tapenade...

Pour toute information :
SIOVB - Jean-Pierre Lombrage - Coste Bonne - 13810 Eygalières
Tél. +33 4 90 95 90 24, Fax +33 4 32 62 17 80
http://www.siovb.com


• AOC "Taureau de Camargue"

Depuis 1997, la viande issue des animaux de cette race, ainsi que de ceux de la race de combat “Brave”, peut être valorisée sous la forme d'une Appellation Contrôlée “Taureau de Camargue”. La race “taureau de Camargue”, à robe foncée noire ou brune, se caractérise par son petit format (femelles de 1,20 m et de 200 à 270 kg ; mâles de 1,30 m et de 300 à 450 kg) et par ses longues cornes portées en croissant, en gobelet ou en lyre très relevée. Les effectifs de la “Raço di Biou” sont de l’ordre de 10 000 animaux répartis sur plus de 100 élevages (manades). Les animaux sont élevés pour les courses à la cocarde, très populaires en Provence.

Le cahier des charges impose aux éleveurs et aux abatteurs les contraintes suivantes :

• élevage en zone sèche et humide et nécessité de pâturer pendant 6 mois de l'année en zone humide,
• chargement à l'hectare inférieur à 1 UGB / 1,5 ha de landes, parcours ou prairies,
• élevage en extensif, réservé aux animaux de race Camargue et Brave, ainsi qu'aux croisés entre les deux races,
• les critères de sélection génétique doivent correspondre aux us et coutumes, liés à la vocation des jeux taurins, à l'exclusion de critères bouchers qui pourraient nuire à la combativité de l'animal et aux caractéristiques de la viande,
• livre d'inventaire des cheptels tenu à jour.
• l'abattage doit intervenir dès le chargement de la bétaillère et chaque animal est livré avec son DAB,
• chaque opération d'abattage est conduite dans un souci de préservation du produit et non de productivité,
• l'identification de la viande AOC se fait au stade de la carcasse entière,
• enfin, les animaux qui ont participé à des jeux taurins sont exclus de l'AOC. Les élevages pouvant avoir droit à cette AOC sont situés dans une zone géographique inscrite sur les départements des Bouches-du-Rhône, du Gard et de l'Hérault. À l'intérieur de cette zone, une aire dite humide a été définie.

Pour toute information :
Syndicat de Défense et de promotion de la viande AOC Taureau de Camargue
Mas du Pont de Rousty - 13200 Arles
Tél. +33 4 90 97 10 40 - Fax +33 4 90 97 12 07



• AOC "Foin de Crau"

Fourrage de premier choix, le foin de Crau a obtenu son Appellation d'Origine Contrôlée en 1997. Une grande première pour un aliment non destiné aux humains ! Ce sont la détermination et la solidarité des producteurs qui ont permis au foin de Crau d'obtenir cette qualification. Il y a plus de vingt ans, ces derniers se sont réunis en comité pour défendre leur production et faire connaître les spécificités de leur foin. Car il y a foin et foin. Celui de la Crau est depuis bien longtemps considéré comme le meilleur fourrage pour les chevaux et le bétail. C'est ainsi qu'il nourrit les vaches à reblochon de Savoie, les brebis à roquefort de l'Aveyron, les chèvres à picodon de l'Ardèche et les pur-sang vainqueurs des champs de courses. Les haras les plus renommés en commandent régulièrement et, depuis l'obtention de l'AOC, ce marché s'est accru, notamment en Angleterre et en Irlande. Ses qualités viennent d'un savoir-faire ancestral et d'une irrigation originale. Les prés sont irrigués par submersion tous les 10 jours pendant 8 mois, ce qui représente 15 000 m3 par an et par hectare. Le foin est produit ensuite en 3 coupes. Chacune d'entre elles a une composition spécifique qui en fait un aliment de choix. La première coupe est destinée aux chevaux de course, les 2 suivantes aux élevages qui misent sur la qualité AOC. La production annuelle est de 100 000 tonnes pour 13 000 hectares et 250 producteurs. Des prairies situées sur les communes d’Aureille et Mouriès appartiennent à l'aire géographique de production.

Pour toute information :
Comité du Foin de Crau
10 rue Léo Lelée - 13310 Saint-Martin de Crau
Tél. +33 4 90 47 29 33 - Fax +33 4 90 47 42 09


• IGP “Riz de Camargue”

Si la fabuleuse histoire du riz remonte à la plus haute antiquité, des immenses plaines de Chine aux marécages de l'Inde puis jusqu’à l’Empire Perse, il ne fait son apparition dans le sud de la France qu’à la fin du XIIIe siècle. Il est alors particulièrement prisé pour l’élaboration du “blanc-manger”, savoureuse gourmandise de la fin du Moyen Age.

Du XIV au XVIe siècle, de nombreux écrits témoignent de l’extension des rizières en Provence. À la fin du XIXe siècle, après de nombreux essais peu concluants effectués en d’autres régions, la riziculture reprend en Camargue, terroir au climat privilégié avec de faibles écarts de température, une luminosité intense et un effet bénéfique du mistral. La première rizière sert avant tout à lutter contre le sel qui menace de transformer la Camargue en désert après l’endiguement contre les crues du Rhône. Le rôle essentiel des rizières restera, jusqu’en 1930, la préparation des sols pour d’autres cultures comme la vigne. C'est dans les années quarante que la riziculture française connaît un réel essor.

Aujourd'hui, la production de riz s'étend sur 14.000 ha en Camargue, dans le Pays d’Arles. Avec la riziculture en Camargue gardoise et quelques rizières aux alentours de la vile de Narbonne, ce sont les seules régions productrices de riz en France métropolitaine.

A plus d'un titre, le riz est une céréale originale pour la France. D'abord, par les débouchés de son grain, exclusivement destinés à l'alimentation humaine et orientés par des critères qualitatifs originaux. Puis, par son cycle de culture qui est celui d'une céréale d'origine tropicale et poussant dans l'eau. Enfin, par des conditions de production qui sont celles des grandes cultures mais avec des structures d'exploitation spécifiques.

Il n'est pas toujours facile de cultiver du riz dans les alluvions du delta du Rhône. Températures trop fraîches, coûts de production élevés et une pression écologique de plus en plus forte constituent quelques-uns des facteurs limitant pour cette culture.

Produire des riz de Camargue d’une qualité irréprochable dans le respect de l'environnement, telle est la volonté des riziculteurs camarguais et de l'ensemble des métiers de la filière. Cette démarche a été doublement récompensée.

La Certification de Conformité
Obtenue pour les riz de Camargue dès le 20 avril 1998, la Certification de Conformité est un signe de qualité national qui garantit au consommateur la provenance “origine Camargue” et la sélection des riz selon des critères spécifiques et renforcés. Le contrôle de la qualité s'effectue en permanence à trois niveaux :
- Chaque opérateur, par des audits internes, vérifie en permanence la conformité qualitative du riz,
- Le Syndicat effectue des contrôles chez les riziculteurs et réalise des audits auprès de tous les opérateurs de la filière,
- Un Organisme Certificateur indépendant, agréé par le Ministère de l’Agriculture, est chargé d'effectuer un contrôle et un audit annuels de toute la filière ainsi qu’un audit du Syndicat deux fois par an.

L'Indication Géographique Protégée (IGP)
Signe de qualité européen obtenu officiellement depuis le 6 Juin 2000, l’IGP permet de protéger l’appellation “Riz de Camargue” dans l'ensemble de l’Union Européenne. Le consommateur a ainsi désormais la certitude que tous les paquets de riz faisant mention de l'origine “Camargue”, respectent le cahier des charges de la Certification de Conformité et répondent bien aux critères de provenance et de qualité exigés.

       
Pour toute information :
Syndicat des Riziculteurs de France et Filière
Mas de Sonnalier - Route de Gimeaux - 13200 Arles
Tél. +33 4 90 49 82 00



_______________________________________________________________________________
Des chiffres

 

1998

2000

Nombre d'exploitations agricoles

4 858

3 016

Superficie agricole utilisée des exploitations (ha)

103 833

113 826

Nombre total d'actifs sur les exploitations (équivalent temps plein)

10 760

8 756


Source : recensements agricoles 1998 et  2000


8 756 actifs agricoles

_______________________________________________________________________________


Malgré la concentration des exploitations agricoles ces vingt dernières années, la surface agricole utilisée a progressée, signe de vitalité.

Malgré les difficultés récentes, la filière riz (11 200 ha sur la commune d’Arles en 2003) devrait être confortée grâce à une nouvelle usine d'étuvage et d'usinage de 12 millions d'euros que construit actuellement Sud Céréales.

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:40
Le secteur transport-logistique représente un point fort de l'économie régionale. Concrètement, c'est 5.000 entreprises, 55.000 emplois, avec une création nette supérieure à 1.000 emplois par an depuis 1995, des installations régulières de nouveaux acteurs et une valeur ajoutée de 6 milliards d'euros. Les grands prestataires nationaux et internationaux sont déjà présents et beaucoup développent leurs capacités.


La Provence logistique en quelques mots…

Première zone portuaire de France et d'Europe du Sud, second aéroport français pour le fret, premier département multimodal air-route-fer-fluvial-mer, les Bouches-du-Rhône disposent en matière foncière de sites aménagés et bien localisés pour accueillir des plateformes de distribution, y compris les gros projets, sur des grands espaces naturellement plats.

Première concentration d'opérateurs de télécommunications en Europe du Sud, la Provence des nouvelles technologies conforte et sécurise cet ensemble en apportant une nouvelle dimension aux échanges matériels et immatériels.

Des sites spécialisés dans les domaines de la logistique aéroportuaire :
- Aéroportuaire : zone de fret de l'Aéroport Marseille-Provence,
- Portuaire : Distriport à Fos-sur-Mer et Distrimar à Marseille,
- Fluvio-maritime : port fluvial d'Arles
- Rail-route : Clesud à Grans-Miramas et Saint-Martin de Crau.


Une position géographique idéale
 
Servie par sa position géographique, la Provence est un pôle logistique complet par ses compétences comme par ses infrastructures et dotée d'un potentiel de développement considérable.

• toutes les grandes compagnies maritimes font escale à Marseille-Fos, au centre des échanges intra-méditerranéens,
• une des principales portes d’entrée des marchandises d’Asie du Sud Est vers l’Europe,
• une capacité de plateformes de distribution sur toute l'Europe sans redoublement de trajet par rapport aux sites d'hinterland.

Un des très rares pôles logistiques européens réellement multimodaux
 
• 1er port de France et de Méditerranée.
• 2ème aéroport de fret aérien en France.
• Un réseau autoroutier dense, non saturé, relié à toute l'Europe.
• Un réseau ferroviaire desservant tous les grands équipements (ports, industries, plateformes logistiques,…).
• Une capacité fluvio-maritime par le Rhône jusqu'au nord de Lyon, permettant la navigation de barges au format européen sur près de 500 kms.
• Un réseau de pipelines vers le nord de la France, l'Allemagne et la Suisse.
• Le 2ème hub de télécommunications haut débit en France après Paris avec plus de 30 opérateurs.


Un potentiel de développement considérable
 
Le parc d'entrepôts existant dans les zones logistiques de Marseille, Vitrolles, Salon-de-Provence, Arles et Saint-Martin de Crau… héberge entre autres les centres de distribution et entrepôts de grands chargeurs (Carrefour, Coca Cola, Métro, Michelin) et prestataires (Calberson, Dentressangle, Katoen Natie, TNT Logistics, Tibbett et Britten…).

Les nouvelles plateformes multimodales de Clésud, Distriport et Saint-Martin de Crau offrent plusieurs centaines d'hectares de terrains disponibles et plus de 600.000 m2 construits ou en cours de construction depuis 5 ans (notamment avec des programmes en blanc ou en gris d'investisseurs internationaux comme PROLOGIS, PRD/LOGISTIS, GAZELEY, EURINPRO…) et des prévisions de 250.000 m2 environ dans les 2 années à venir.


Un ensemble complet de services à la logistique, de prestations et de formations, l'héritage d'une expérience bimillénaire du négoce et du transport

• Le logiciel "AP+" développé conjointement entre la société marseillaise GYPTIS et son partenaire du Havre permet à tous les intervenants portuaires de traiter en temps réels les chargements transitant par le port de Fos-Marseille. Il est relié au logiciel douanier européen "SOFI", permettant le traitement complet des marchandises.

• Tous les types d'entrepôt sous douane et d'importation temporaire, de conditionnement ou d'assemblage sont disponibles.

• L'aéroport international Marseille-Provence dispose d'entrepôts frigorifiques ultra modernes pour les produits alimentaires périssables avec inspection sur place par les services vétérinaires.

• De nombreuses sociétés d'ingénierie et de construction spécialisées dans les bâtiments et équipements d'entrepôts
.
• Prestations logistiques : les plus grands noms internationaux et nationaux de la logistique sont implantés chez nous (prestataires, transporteurs, agents, transitaires…), comme DAHER, GEFCO, SDV SCAC, TNT, Katoen Natie, Danzas, Bax Global, DHL, Giraud…


La Provence est une des rares régions réellement multimodale en Europe : elle dispose de tous les moyens de transport existants


Voies maritimes : le port de Marseille dispose d’excellentes liaisons vers les pays de la Méditerranée. C'est un port d’escale de tout premier plan pour le trafic entre l’Extrême Orient, l’Europe et les Etats-Unis.
• Le réseau ferroviaire est bien organisé et la plupart des zones industrielles disposent d’une ligne de chemin de fer. Les trains de fret et de voyageurs relient la Provence à l’ensemble de l’Europe.
• Les voies fluviales remontent les vallées du Rhône et de la Saône (navires fluvio-maritimes).
• Les pipelines acheminent le pétrole et le gaz vers la Suisse et l’Allemagne.
• Le transport aérien s’effectue à partir de l’aéroport international de Marseille-Provence situé à moins de 30 kilomètres de Marseille, à la frontière du Pays d'Arles.
• Des routes à quatre voies et des autoroutes quadrillent la région, la reliant ainsi à l’Espagne à l’Ouest, l’Italie à l’Est et à l’Europe du Nord. Salon-de-Provence, situé au centre de la région, à la frontière du Pays d'Arles, est le nœud central de ce réseau à échelle européenne.


Transport maritime
Le Port de Marseille (PAM)

• Premier port de la Méditerranée
• Premier port Français
• Troisième port pétrolier mondial
• Trafic annuel 2004 : 94 millions de tonnes
• 150 lignes maritimes régulières relient Marseille à 400 autres ports, dans 140 pays
• Le port de Marseille est relié à l’ensemble du territoire français ainsi qu’aux principales villes européennes grâce aux liaisons routières, fluviales et ferroviaires
• Navettes ferroviaires de frêt vers Lyon, Paris, Bordeaux, Toulouse, Lille, Strasbourg
• Un second terminal est actuellement en construction à Fos, sous l’égide du PAM, afin de doubler la capacité "conteneurs" du port d’ici 2006.
• Le transport par cabotage est envisagé par des lignes régulières au départ de Fos pour répondre aux directives de la politique de transport du gouvernement, et une part importante de ce trafic se fera entre la France et l’Italie.

Le port de Marseille se compose de deux zones portuaires :
• Les bassins de l’Est, situés dans Marseille, sont réservés plus particulièrement au trafic passagers et de croisière en constante progression, et au trafic de marchandises sur l’axe Nord-Sud. Ces bassins disposent d’une activité combinée rail-route et d’entrepôts réfrigérés pour le transport et le stockage des fruits et légumes.
• Les bassins de l’Ouest, situés à Fos-sur-Mer, sont plus particulièrement réservés au trafic intercontinental (en particulier avec l’Extrême Orient et l’Amérique du Nord). Le terminal "conteneurs" est desservi par le rail, par la route et les barges fluviales. La plate-forme logistique Distriport, réservée aux entrepôts pour le trafic maritime import export, est située à moins d’un kilomètre du terminal "conteneurs". Les bassins de Fos comprennent également des terminaux pétrole, minerais et roulage. De plus, ces bassins font partie intégrante de la zone industrielle de Fos qui héberge de grandes usines (sidérurgie, usines chimiques).


Transport routier

En Provence, le transport bénéficie d’infrastructures routières modernes et efficaces, grâce à un réseau routier dense et fluide d’autoroutes et de routes à quatre voies (36 véhicules/km à comparer à la moyenne européenne qui est de 44).

Ce réseau permet de relier toutes les zones industrielles et logistiques entre elles, et avec le reste de la France et l’Europe.

Salon-de-Provence est le carrefour autoroutier de l’Europe du Sud, et dessert l’Espagne (6 heures par camion par la nationale 155 puis l’autoroute A9), l’Italie à l’Est (3 heures par l’autoroute A8), le reste de la France et l’Europe du Nord par l’autoroute A7.


Transport ferroviaire
 
Le réseau ferroviaire est relié à l’ensemble de la France et à l’Europe. Il dispose de 15 gares ferroviaires pour le trafic local, national et international. La région dispose de 166 installations terminales reliées au réseau auxquelles 131 sociétés sont connectées.

La gare de triage de Miramas constitue une véritable plaque tournante du réseau régional : 1300 wagons y sont traités chaque jour. C’est la seconde gare de triage en France, avec 14 millions de tonnes de fret annuel.

En 2001, le fret ferroviaire était de 18,5 millions de tonnes pour toute la région PACA.

Toutes les nouvelles plates-formes logistiques sont reliées au réseau ferroviaire.
Des navettes quotidiennes relient le Port de Marseille à destination de toute la France et de l’Europe ; Marseille est notamment relié par navette à la plate-forme "Metz-Sablons" opérée par le réseau européen "quality Net".

Depuis Juin 2000, le TGV Méditerranée, nouvelle ligne du “train à grande vitesse”, dessert la Provence pour le transport passagers, mettant Marseille à 3 heures de Paris et à 1 h 40 de Lyon.


Transport aérien
L’aéroport Marseille-Provence

• Troisième aéroport de Province pour le trafic passager (5.756.038 passagers en 2004) et deuxième pour le Fret (43.016 tonnes en 2004).
• Premier réseau mondial sur l’Afrique du Nord et la Corse après Paris.
• Deuxième aéroport de Province en nombre de compagnies aériennes (25 de 19 nationalités).
• Une centaine de destinations sont desservies par des compagnies régulières ou des compagnies "charter". L’aéroport dessert en vols réguliers directs 17 villes en France (y compris les DOM), 18 en Europe, 14 en Afrique, 3 dans l’Océan Indien et 3 au Proche et Moyen Orient.

Tous les vols sont disponibles sur www.marseille.aeroport.fr

Marseille-Provence est le second aéroport français pour le fret (43.016 tonnes en 2004, en progression de 4,8% au 1er trimestre 2005). Il est ouvert 24 heures sur 24 et bénéficie d’un climat privilégié et de coûts d’exploitation très compétitifs. L’aéroport Marseille-Provence a été élu premier aéroport de fret pour le Sud de l’Europe en 1999.

L’aéroport Marseille Provence occupe 600 hectares, et dispose de 3 gares de fret. L’aéroport met à disposition des opérateurs deux gares de fret d’une superficie de 13.000 m2. Air France, Air Assistances, SFS et Handlair en sont les actuels utilisateurs. France Handling a créé sa propre gare de fret de 17.000 m2 en 2000.

Un complexe de chambres froides, "AEROFRIGO", bâtiment ultra moderne de chambres froides de 1.200 m2, est agréé comme poste d’inspection frontalier.
Ouvert 24 heures sur 24, il permet de réceptionner des poissons, fruits et légumes, fleurs, produits congelés…

4 plates-formes logistiques de fret express : Jet services/TNT, TAT Express, Chronopost et DHL gèrent leur propre gare privative avec accès direct aux pistes.


Transport fluvial
 
Le transport fluvial est en progression de 21% en 2004.

• Port Tellines et le terminal Containers
Créé en 1975 pour accueillir le roulage et le vrac, le hub de Tellines est situé sur la zone de Port-Saint-Louis. Au début des années 80, le transport des voitures a été déplacé vers le quai Brule Tabac. Cet espace ainsi libéré a permis au Port Autonome de Marseille de mettre en place un hub avec le Grand Rhône. Depuis 1995, l’activité liée au transport de la tourbe a été importante. Le transport des céréales a commencé à augmenter significativement deux années plus tard. De plus, la partie Fos du Port Autonome de Marseille est construite à la fois sur et à proximité du Rhône.

Port fluvial d’Arles
Arles est un port fluvial important sur l’axe Saône-Rhône. Le terrain disponible peut être relié au réseau ferroviaire et peut accueillir des trains entiers. Le port fluvial d’Arles sert également pour la navigation côtière et le cabotage fluvio-maritime en Méditerranée, Europe et Afrique (bois et produits chimiques).


En savoir plus…
Un Club réunissant professionnels et institutionnels de la logistique :
Provence Logistique.
http://www.provencelogistics.com

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